Suite à la diffusion d'un reportage à l'émission
Denis Lévesque, nous avons cru bon clarifier des faits erronés.
À qui de droit,
Ce message concerne votre reportage du mercredi 21 novembre
2012 portant sur les pratiquants de la planche roulette. Il nous semblait
essentiel de porter à votre attention la substantielle différence entre le
sujet dont vous avez traité et le terme que vous avez utilisé pour référer au
dit sujet.
Il est important de noter que, de toutes les personnes qu’il est
possible de voir dans votre capsule, aucune n’utilise un «skateboard» (planche
à roulette, destinée majoritairement aux figures de style libre). Il s’agit de
«longboards», des planches beaucoup plus longues destinées à la vitesse. Les
habitudes, le matériel et les lieux typiques liés à ces deux pratiques sont
extrêmement différents. Il s’agit en fait de deux univers parfaitement distincts
qui n’interagissent que rarement ensembles. Les utilisateurs du «skateboard»
utilisent en grandes partie les parcs construits à cet effet, contrairement aux
pratiquants du «longboard» qui, eux, utilisent les pentes et côtes asphaltées.
Une recherche simple sur le sujet permet de conclure rapidement qu’il est
inexact de référer à ces sports comme
étant le même, il en revient en fait à comparer un «scooter» à une moto sport
destinée à la course. Vos dires et votre recherche sont définitivement erronés,
ce qui a pour effet direct de porter atteinte à la réputation et à l’intégrité
des pratiquants du «skateboard» en augmentant inutilement le niveau de méfiance
dont font preuve les forces de l’ordre et les gens général faces aux
planchistes.
Il est déjà difficile au quotidien pour les pratiquants du
«skateboard» respectueux de la loi de faire valoir tous les points positifs
découlant directement de la pratique de leur sport sans qu’une méprise aussi
grossière ne soit nécessaire. Nous essayons depuis 23 ans maintenant de supporter la communauté et de répandre une attitude positive dans les
sphères régionales et provinciales du «skateboard», ce qui augmente d’autant
plus la tristesse et la frustration que nous inspire ce type de dires
fallacieux, qui sont visiblement dû à un manque d’information. Nous
apprécierions que la différence entre les deux milieux soit clairement exposée
de façon à réparer la méprise.
Nous tenons aussi à
souligner en terminant que toute personne s’adonnant volontairement à n’importe
quel type de sport extrême est au
courant des risques inhérents à sa pratique et les accepte pleinement.
L'équipe EXO