jeudi 22 novembre 2012

Erratum Denis Lévesque 21 novembre 2012

Suite à la diffusion d'un reportage à l'émission Denis Lévesque, nous avons cru bon clarifier des faits erronés.

À qui de droit,

Ce message concerne votre reportage du mercredi 21 novembre 2012 portant sur les pratiquants de la planche roulette. Il nous semblait essentiel de porter à votre attention la substantielle différence entre le sujet dont vous avez traité et le terme que vous avez utilisé pour référer au dit sujet.

Il est important de noter que, de toutes les personnes qu’il est possible de voir dans votre capsule, aucune n’utilise un «skateboard» (planche à roulette, destinée majoritairement aux figures de style libre). Il s’agit de «longboards», des planches beaucoup plus longues destinées à la vitesse. Les habitudes, le matériel et les lieux typiques liés à ces deux pratiques sont extrêmement différents. Il s’agit en fait de deux univers parfaitement distincts qui n’interagissent que rarement ensembles. Les utilisateurs du «skateboard» utilisent en grandes partie les parcs construits à cet effet, contrairement aux pratiquants du «longboard» qui, eux, utilisent les pentes et côtes asphaltées.

Une recherche simple sur le sujet permet de conclure rapidement qu’il est inexact de référer  à ces sports comme étant le même, il en revient en fait à comparer un «scooter» à une moto sport destinée à la course. Vos dires et votre recherche sont définitivement erronés, ce qui a pour effet direct de porter atteinte à la réputation et à l’intégrité des pratiquants du «skateboard» en augmentant inutilement le niveau de méfiance dont font preuve les forces de l’ordre et les gens général faces aux planchistes.

Il est déjà difficile au quotidien pour les pratiquants du «skateboard» respectueux de la loi de faire valoir tous les points positifs découlant directement de la pratique de leur sport sans qu’une méprise aussi grossière ne soit nécessaire. Nous essayons depuis 23 ans maintenant  de supporter la communauté  et de répandre une attitude positive dans les sphères régionales et provinciales du «skateboard», ce qui augmente d’autant plus la tristesse et la frustration que nous inspire ce type de dires fallacieux, qui sont visiblement dû à un manque d’information. Nous apprécierions que la différence entre les deux milieux soit clairement exposée de façon à réparer la méprise.

Nous tenons aussi à souligner en terminant que toute personne s’adonnant volontairement à n’importe quel  type de sport extrême est au courant des risques inhérents à sa pratique et les accepte pleinement.  
L'équipe EXO